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La quatrième et dernière solution concerne les autorités qui doivent être fermes quant à l’application de la loi dans toute sa rigueur. Sans cela, toute politique est vouée à l’échec. Pour cela, des réformes profondes doivent êtres engagées pour le bien du pays et des algériens pour relever tous les défis qui les attendent. Et ça, c’est une autre histoire où la clé de l’énigme réside justement ici.
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Il y a environ une dizaine de jours, un vieux bus datant de l’époque de la défunte SNVI (Société Nationale des Véhicules Industrielles), dégageant des fumées à vous étouffer le souffle, roulait dans la route qui commençait du rond-point Zaghloul et se terminait au stade des 5 martyrs (Ex-Bivouac) dans la ville de Mostaganem. Brusquement les freins du fameux bus ne répondaient plus à l’appel et c’est la descente infernale sur cette pente qui ne parait pas aussi dangereuse mais elle en devient par la perte de l’usage des freins peut-être même moins qu’une voiture qui roule à grandes vitesses sur une route plate. Le chauffeur bus ne pouvant plus stopper cette course, a cogné son bus à droite sur un mur en tuant sur le coup un enfant de bas-âge accompagné de son père qui est gravement blessé et qui se trouvaient malheureusement au mauvais endroit sur le trottoir jouxtant la rue.
C’est une histoire devenue presque banale qu’on lit souvent dans la presse. Comme cela s’est passé exactement sur une descente d’une rue il y a quelques mois à Relizane dans le quartier des olivettes et aussi dans nos villes par ses chevauchées effrénées de ces bus de la mort. On ne compte plus le nombre des tués de cette manière qui est rentrée presque dans la normalité des choses.
Immédiatement après, c’est l’émeute dans le quartier du défunt. On bloque la route à coups de blocs de pierres coupant désespérant la route aux automobilistes puis en arrachant des plaques de signalisation pour barricader toutes les issues menant à la route incriminée. La suite tout le monde la connait, on brule des détritus lorsqu’on ne trouve pas de pneus pour allumer le feu de circonstances. On revendique ensuite la présence du wali pour venir au secours des émeutiers qui veulent mettre fin à l’hécatombe. Les autorités sont habituées depuis longtemps à ce genre de choses. Au lieu de chercher les solutions adéquates pour mettre fin à ce genre de mortel problème. On va au contraire aller dans le sens des satisfactions faciles des revendications des choses. Fermer une route ne gêne que la circulation, engendrer en quelque sorte un nouveau problème qui ira s’entasser aux autres fatalités qui enveniment la vie des citoyens.
La route restera fermée bien longtemps après la fin des funérailles. Ce n’est qu’après l’installation des dos-d’âne sur la route du crime que la circulation est ouverte aux usagers. Résultats des courses : les automobilistes vont éviter d’emprunter cette rue pour ne pas endommager fortement les amortisseurs de leurs véhicules. Mettre au mois 25 dos-d’âne sur une distance de 500 mètres environ devient insupportable à la longue pour ceux qui circulent le plus souvent sur cette voie. Alors, on ira rouler sur les autres routes. Si par malheur, un autre accident surviendrait, c’est à nouveau les dos-d’âne qui iront soulager l’inquiétude des mitoyens et ainsi de suite. De problème en problème, on rajoute un autre problème aux problèmes existants. C’est l’effet cascade qui se déclenche.
D’abord avant la préconisation de cette solution, il faut d’abord circonscrire le mal avant de trouver le remède approprié. Donner un médicament qui ne soulage la souffrance que superficiellement risque de provoquer d’autres maladies plus pires. D’abord, combien d’accidents se sont survenus dans cette rue avant de dresser l’amer constat ? Au lieu d’aller vers une politique générale des écueils particuliers, on procure des fausses solutions aux réels périls. Il faut pointer et détecter le mal là où il le faut, à l’endroit exact et non le contourner en cherchant ailleurs là il ne doit point se trouver.
Le problème réside d’abord à la livraison de l’autorisation de circulation à ce bus et encore plus grave servir de transport public dans une ville où de nombreuses rues se trouvent sur des pentes. Est-ce que le contrôle technique se fait de manière rigoureuse comme le veut la réglementation ? La moindre petite défection des freins est sujette à des accidents qui peuvent s’avérer catastrophiques.
La seconde chose réside en l’application du contrôle plus stricte du respect du code de la route qui laisse à désirer. La troisième solution est l’éducation des citoyens qui circulent dans les rues de manière chronique. Il est vrai que de nombreux trottoirs sont obstrués par de nombreux commerces qui les occupent de manière illégale.
Si l’on est actuellement incapable de régler un problème de circulation d’une ville de la taille de la ville de Mostaganem, comment pourrait-on trouver les réelles solutions aux problèmes de l’emploi, de l’éducation ou du tourisme à titre d’exemple ? Nous avons besoin d’algériens qui réfléchissent convenablement et non qui abdiquent et qui subissent toutes les tares de notre société sans réagir comme il se doit de l’être.
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