dimanche 18 octobre 2009

Contre l’oubli : Dr Mohamed BENCHEHIDA, une année après.

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-Article paru dans le quotidien d'Oran du Dimanche 18 octobre 2009:

-Dans Algérie News de ce même jour.

-Et dans ElWatan du Dimanche 25/10/2009:

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« C'est dans le souvenir que les choses prennent leur vraie place. »,

Jean Anouilh, auteur dramatique et metteur en scène français (1910-1987).

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Je me rappellerai toute ma vie de cette journée ensoleillée du samedi 18 octobre 2008. Ce triste jour est dorénavant gravé dans ma mémoire, dans mon inconscient, aussi dans celui de tous les universitaires du pays. C’est un jour de deuil que je qualifierai de national pour ma petite personne. Et pour cause: la perte tragique de Dr Mohamed Benchehida dont l’âme et le cœur ont cessé de battre laissant derrière lui toute la communauté universitaire en émoi, abasourdie, ne comprenant par le drame qui venait de la frapper de plein fouet.

Ce malheureux jour, j’avais rendez-vous vers 8h30 exactement au CNMS d’Alger pour être hospitalisé dans ce centre afin de subir une lourde opération programmée pour le 27 octobre. En prenant la route vers 3h du matin de Mostaganem, je ne doutais un instant que je reviendrai à Mostaganem 22 jours après avec l’ablation terrible d’un de nos valeureux collègues qui a tant sacrifié pour cette naissante université Algérienne. Il avait 57 ans, l’âge mûr de la réflexion et de l’apport.

Avec la circulation routière et les encombrements aux portes d’Alger, je n’ai pas pu arriver à temps à l’établissement hospitalier. À 200 mètres exactement de l’arrivée au quartier dit Chevalley et aux alentours de 9h30 passés, je reçois un coup de fil inévitable de mon collègue et ami Mohand Ould Ali m’annonçant que notre collègue Mohamed Benchehida venait d’être agressé dans son propre bureau à coups de couteaux par une personne, un étudiant selon les premiers témoignages. J’étais resté bouche bée, assommé et étourdi par cette horrible dépêche. Je tremblais et les larmes commençaient à s’égoutter de mes yeux. J’ai oublié ma maladie et tout le reste. C’était mon affliction qui prenait le dessus.

Je n’arrivais pas à imaginer ce qui vient de se passer. Est-ce une hallucination ? Suis-je en train de vivre un cauchemar ? Non ranimes-toi mon ami Beghdad, c’est la réalité qui vient de s’abattre sur ton université.

Quel malheur ! Je commençais à téléphoner à gauche et à droite à mes amis et collègues en suivant pas à pas le déroulement des péripéties. Du site de la faculté des sciences jusqu’à l’évacuation de notre blessé vers les urgences de l’hôpital de la ville.

Trois quarts d’heure après, c’était le coup de massue. Je reçois l’appel foudroyant qui me porta l’estocade et me vida de mes forces. Tout s’est brusquement passé trop vite comme dans une fiction. Au bout du fil, mon collègue, ami et aussi voisin, Rabah Chadli, d’un ton très grave m’annonça brutalement: Mohamed Benchehida: Allah Yarhmou ! Je suis resté quelques instants sous le choc. J’avais l’air perdu et sonné. Je ne savais quoi dire, quoi réfléchir, quoi faire. J’étais dans l’attente de mon admission à l’hôpital au hall du 3ème étage juste en face des blocs opératoires où je devais subir l’opération dans 9 jours. Je voulais être à Mostaganem. Je ne pouvais malheureusement rien faire à 350 kilomètres. Je me sentis ligoté. Tout ce que j’ai pu faire, c’était d’alerter promptement les collègues et les amis.

Ce qui m’importait le plus au monde à cet instant précis, c’était d’être aux côtés de mes collègues qui sont en train de subir l’irréel, de souffrir dans notre chair l’impensable . Et moi, pendant ce temps, les larmes n’arrêtaient pas de couler de mes yeux.

Quelques heures après, telle une traînée de poudre, toutes les universités du pays étaient au courant de la tragédie qui vient couronner toute la violence installée et tant décriée ces dernières années dans nos établissements prenant des proportions effroyables par cette extrême action ignoble. Les malades autour de moi à l’hôpital, étaient autant que moi, mutilés et suivaient l’actualité sur tous les plans. J’ai transformé l’hôpital en un second état-major. Les pauvres patients me faisaient des remarques sur mes incessants appels et ma haute voie qui les dérangeaient dans leur quiétude et leur sommeil. Je n’ai cessé de m’excuser mais c’était plus fort que moi. J’ai passé 3 jours infernales avec la lecture des unes des journaux et les résonances de l’extérieur.

Les appels fusaient de partout, d’Alger, d’Annaba, d’Oran, de Tizi Ouzou, de Tlemcen, de Sidi Bel Abbès, de Constantine, de Bejaia, bref de tous les établissements du pays et en dehors me questionnant sur la confirmation ou l’infirmation de la folie meurtrière qui s’est abattue à l’intérieur même d’un des lieux du savoir. Les rédactions des journaux sont sur le qui-vive, les établissements universitaires en état d’effervescence à l’écoute de Mostaganem, les autorités en alerte. L’université de Mostaganem en ébullition. Des chaînes de solidarité se formaient partout.

Le téléphone était collé à mon oreille depuis le matin jusqu’au soir où j’arrivais finalement à joindre, après de multiples tentatives, Mansour Benchehida notre collègue et aussi le frère aîné du défunt. Je vous avoue que j’ai énormément apprécié sa dignité, sa discipline, son sang-froid, sa profonde humilité, ses déclarations apaisantes à la presse ainsi que sa tenue extraordinaire en tous sens devant tant de malheurs. Il est vrai que c’est un homme, de lettres et de culture, épris d’un profond humanisme dont la valeur s’est multipliée en ces moments douloureux. Lorsque je lui ai demandé l’état de l’épouse et des orphelins de Mohammed, il m’a pleinement rassuré tel un patriarche veillant sur toute sa famille.

Ils sont venus de partout, notamment d’Oran, de Sidi Bel Abbès, de Tlemcen, d’Annaba, d’Alger, de Tiaret, de Saida et d’ailleurs. Même Tizi Ouzou était présente malgré l’éloignement et figurez-vous, on notait la présence exceptionnelle d’une dame venue d’Annaba en la personne de notre collègue Madame Hanoune ! « Il y a mort d’homme ! Il faut absolument que je viennes à Mostaganem pour être aux côtés de mes collègues et rendre visite à la famille du défunt » : m’a-t-elle lancé instantanément au bout du fil, le matin du drame. Les liens de compassion et de solidarité se sont retissés et ressoudés entre les enfants de l’université Algérienne.

Ce qui vient de toucher l’université de Mostaganem pourrait affecter n’importe quel autre établissement. La preuve, quelques mois après, c’était autour de l’université de Sétif de goûter à l’atrocité par la perte d’un de nos étudiants assassiné à coups de couteau. Je ne cite même pas les cas de plusieurs agressions perpétrées contre des enseignants dans un grand nombre d’établissements universitaires du pays. La presse nationale en fait souvent écho et continue de le faire à chaque fois que ce genre de dépassements est signalé.

La communauté universitaire de Mostaganem avait tenu des assemblées générales continues ponctuées par 3 journées de deuil et par la rédaction d’une déclaration de non violence à l’université, rédigée par un groupe d’enseignants et d’étudiants, mise en ligne sur le site de l’université et signée électroniquement par des enseignants et par un grand nombre de personnes de différents horizons.

Cette déclaration fût lue et adoptée à l’unanimité, le 16 décembre 2008, en présence de toute la communauté universitaire et des autorités locales de la wilaya. En ce jour, le nouvel auditorium du site 7 de Kharrouba est baptisé. Il portera désormais le nom du Dr Mohamed Benchehida. La promotion des enseignants promus aux grades de professeurs et maîtres de conférences de cette même année portera également le nom du défunt Dr Mohammed Benchehida.

Quant au niveau national, la communauté universitaire est toujours dans l’attente de la charte universitaire promise par le ministère de tutelle mais dont l’ardeur s’est refroidie au fur et à mesure de l’extinction des moments chauds. Ce qui importe le plus à la communauté universitaire, c’est l’éradication des sources profondes de la bête immonde qui ont prémédité l’acte final.

Quelques semaines, après ma convalescence, je suis allé à maintes fois sur le site où s’est déroulé le meurtre mais franchement par manque de courage, je n’ai pu aller jusqu’au lieu exact comme si je voulais l’effacer définitivement de mes souvenirs. Mais la réalité me rattrape, elle est bien présente en moi. Elle ne me quittera à jamais.

Comme je n’avais pas pu faire le deuil tout seul car absent le jour de la catastrophe, c’est à travers ce modeste papier que je me suis fait la promesse et le devoir de le faire solennellement en commémorant, à ma manière, ce malheureux 18 octobre.

Un hommage au collègue, au physicien, à l’ami et au frère Mohammed Benchehida. Ce 18 octobre ne pourra dorénavant passer inaperçu si le souhait de tous est de construire une université digne du savoir, ouverte et tolérante et avec l’affirmation haut et fort: plus jamais ça !

Reposes en paix Mohamed, tes collègues de Mostaganem et d’ailleurs n’abandonneront jamais le flambeau et le lourd fardeau que tu nous as légués entre les mains.

Surtout pour le souvenir et contre l’oubli.

Inchallah à la prochaine commémoration.

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jeudi 15 octobre 2009

Retour sur la dernière claque aux Olympiades de Mathématiques.

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Article paru dans Algérie News Week End du Jeudi 15 Octobre 2009


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«Les mathématiques sont une gymnastique de l'esprit et une préparation à la philosophie.», Isocrate, philosophe grec, né en -436 , décédé en -338

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La première place significative de l’Algérie dans son groupe qualificatif à la prochaine coupe du monde de Football, de l’avis des spécialistes, n’a été possible que grâce notamment à l’apport considérable des footballeurs professionnels qui sont pour leur majorité, le fruit d’une formation de clubs étrangers.

Cette place de leader ne doit absolument pas nous faire oublier la dernière débâcle de l’Algérie aux fameuses Olympiades Internationales de Mathématiques qui viennent de se dérouler, dans sa 50ème édition, à Brême en Allemagne du 10 au 22 juillet 2009.

En cette rentrée scolaire et universitaire, le constat est douloureux à l’apprendre quoique le sinistre de notre école soit manifeste depuis longtemps. Il va falloir retrousser les manches et changer de politique de notre enseignement en général qui ne récolte que des abominables annotations.

L’Algérie est retournée cette année à ces olympiades après avoir raté les 11 précédentes éditions (1997 étant la dernière) pour participer à cet événement mondial des mathématiques et tenter d’effacer les piètres résultats de 1997, 1993, 1991 et 1990 (voir tableau ci-dessous).

Cette rencontre de la matière grise juvénile internationale en mathématiques qui a lieu tous les ans, a vu la participation de 565 concurrents des 5 continents dont 506 garçons et 59 filles avec à la clé 49 médailles d’Or, 98 en argent, 135 en bronze et 96 mentions honorables comme récompenses aux jeunes prodiges de cette année.

Les lieux des 3 prochaines rencontres ont été déjà fixés et auront lieu au Kazakhstan en 2010, ensuite aux Pays Bas en 2011 et enfin en Argentine en 2012.

HISTORIQUE

Le nombre des pays participants est en constante progression: de 7 pays, tous de l’ancien bloc socialiste de l’Europe de l’est (la Hongrie, l’ancienne Tchécoslovaquie, la Bulgarie, la Pologne, les ex- URSS et RDA en plus du pays d’accueil) dans la 1ère compétition en 1959 à Braşov en Roumanie, on est passé à 104 nations pour cette année.

L’organisateur des tournois en l’occurrence l’OIM (Olympiade Internationale de Mathématiques) est une institution académique très considérée avec son drapeau et son hymne et un cérémonial et une organisation irréprochable à chaque olympiade. En outre, la base de données de l’OIM contient les informations sur environ 12890 concurrents répartis à travers toute la planète.

LA COMPÉTITION

L’olympiade internationale de mathématiques est le championnat du monde annuel de mathématiques pour les étudiants du secondaire (lycée). Les élèves doivent avoir moins de 20 ans et ne pas avoir débuté leurs études supérieures. Pour chacun des participants, d’interminables et âpres compétions internes sont organisées pour sélectionner les 6 candidats au maximum retenus pour représenter et défendre de la meilleure façon les couleurs de leur pays. Chaque pays envoie son équipe avec un chef de délégation et un adjoint, ainsi que d'éventuels observateurs. Pour notre pays, cette année vu la participation de 4 concurrents.

L'épreuve consiste à résoudre sur deux jours, en deux séances de 4 heures et demie, deux séries de trois exercices allant de la géométrie plane, de l'arithmétique, des inégalités ou de l’analyse combinatoire. Leur résolution fait appel plus au raisonnement qu'à des connaissances sophistiquées : les solutions sont souvent courtes et élégantes. À chaque problème est attribué un total de 7 points.

Les médailles et mentions sont décernées à titre individuel, selon les scores des participants, sur les critères suivants : - le 1/12 des participants reçoivent une médaille d'or ; -les 2/12 des participants reçoivent une médaille d'argent ; les -3/12 des participants reçoivent une médaille de bronze ; -enfin tout élève, qui ne reçoit aucune médaille mais qui obtient la note de 7/7 sur un exercice se verra accorder la mention honorable.

Le palmarès de l’Algérie, avec 62 postulants jusqu’alors en toutes compétitions confondues, est d’une médaille d'argent (Abdesselam Abdelmalek en 1988 en obtenant une note de 23 sur 42), d’une médaille de bronze (Mourad Benakli en 1986 avec une note de 19/42) et de 2 mentions honorables (Malik Talbi en 1983 et Nazim Mahrour en 1991 respectivement avec la même note de 9/42).

Comme un malheur ne vient pas seul, la dégringolade coïncide avec l’exode des compétences qui a commencé à laminer le pays au tout début des années 90 avec les multiples problèmes politiques, économiques et sociaux qu’a connus le pays.

Par ailleurs et à titre de comparaison, le gain du Maroc est de 3 médailles d'argent, 28 médailles de bronze et de 45 mentions honorables pour 27 participants. Tandis que celui de la petite Tunisie est, s’il vous plaît, d’une médaille d'or, de 2 médailles d'argent, de 12 médailles de bronze et enfin de 6 mentions honorables, le tout en 18 participations. On n’a d’autres moyens à faire que de se gratter énergiquement nos visages à coups d’ongles pointus comme disait ma mère pour annoncer un désastre.

Un ami vivant en France et enseignant aux écoles préparatoires de Mathématiques, en visite cet été en Algérie, m’a appris épaté avec sa fierté d’un arabe, que les élèves venus du Maroc se bousculent en très grand nombre en postulant aux concours d’accès des grandes écoles d’ingénieurs en France comme l’école polytechnique, arts et métiers, écoles normales, Télécom, l’école aéronautique de Toulouse, les écoles centrales etc. Et ce après avoir entièrement entrepris la scolarité en classes préparatoires dans leur pays, allant jusqu’à défier les meilleurs élèves de France. Ce grand nombre de candidats prouve de la manière la plus éclatante le retard accumulé de l’Algérie dans ce domaine. Ce n’est que cette année qu’il a été procédé à l’ouverte des écoles préparatoires. Attendons pour voir la suite si nos futurs étudiants seraient capables à prétendre aux grandes écoles de France à l’instar de nos voisins immédiats.

Pour ce qui est des résultats par équipe aux olympiades, l’apothéose a été décrochée pour l’Algérie en 1986 avec un total de 80 points sur 250 points possibles. Le résultat était on ne peut plus révélateur de la belle et nostalgique époque de l’enseignement des années 1970 et 1980.

Nous soulignons avec regrets que les notes acquises par les 4 concurrents de cette année 2009 sont de 0/42, 0/42, 1/42 et 1/42 donc un total de 2 points sur 168. Ce qui donne beaucoup de matière à réfléchir sur le passif des 3 dernières décennies ainsi que la destinée actuelle de notre enseignement.

LA CHINE TOUJOURS L’ÉTERNEL LEADER

Cette année 2009 a vu la Chine prendre la 1ère Place qu’elle n’a pratiqué pas quitté depuis le début des années 1980. Loin devant, la Chine, en 24 participations, totalise la bagatelle de 107 médailles d’Or, 26 en argent et 5 en bronze suivie par les états unis d’Amérique avec 82 médailles en merveille, 100 en argent, 5 en bronze et 1 mention honorable pour 35 tournois talonnées par la Russie pour 70 médailles d’Or, 29 en argent et 9 en bronze depuis leur 1ère participation en 1992 sans compter les autres médailles acquises sous la bannière de l’Ex-URSS.

Ce qui donne une lecture exacte de l’état de la puissance mondiale à l’heure actuelle.

Aux derniers jeux sportifs olympiques de Pékin 2008, on retrouve les 3 mêmes ténors aux premières loges.

Par conséquent, c’est l’ensemble des résultats sportifs qui indique le progrès et le développement d’un pays et nullement un seul sport comme l’est actuellement l’équipe nationale de football qui couve toutes nos tares.

A l’échelle du monde musulman, émergent nettement l’Iran et la Turquie avec respectivement 31 et 10 médailles d'or, 67 et 37 médailles d'argent, 28 et 59 médailles de bronze ainsi que 3 et 11 mentions honorables pour 24 et 26 concours. L’Iran convoite une entrée par la grande porte au sein du cercle très fermé des détenteurs de la bombe atomique. Pour ce qui est de la Turquie, elle serait dans l’Europe des 25 depuis longtemps sans l’obstination chauvine de certains pays qui s’opposent ouvertement à son entrée pour des raisons purement idéologiques.

Sur le plan de l’Europe occidentale, l’Allemagne, le Royaume uni et la France arrivent largement en tête au nombre des médailles. La hiérarchie est ainsi rigoureusement respectée.

Ce qui dévoile parfaitement bien que les olympiades de mathématiques sont un baromètre extraordinaire de mesure de l’état de santé technologique des pays. Les 10 premières places de cette année ont été donc concédées respectivement dans l’ordre au Japon, à la Russie, à la Corée du Sud, à sa sœur la Corée du Nord, aux USA, à la Turquie, à la Thaïlande, à l’Allemagne et enfin à la Biélorussie. On constate fort bien que le hasard n’a pas sa place dans le raisonnement mathématique.

On relève que les ex-pays du bloc Soviétique garde quand même des places plus qu’honorables lorsqu’on sait que cette école, dans un passé très récent, a donné, au monde, d’illustres mathématiciens.

L’ALGÉRIE AUX FINS FONDS DU CLASSEMENT UNIVERSEL

Quant à l’Algérie, le tableau ci-après en présente une comparaison du classement de notre pays par rapport aux participations marocaines et tunisiennes ainsi que de quelques pays arabo-musulmans et ce durant les 13 participations Algériennes, Ce tableau est sans commentaires. Néanmoins, on peut noter que la position de l’Algérie était pratiquement du même niveau que nos deux voisins durant les années 80. Mais elle a été complètement dépassée lors des dernières participations où nous avons récolté des zéros pointés sur toute la ligne à cause de notre isolement du monde extérieur, tandis que nos voisins marocains ne se sont jamais abstenus depuis leur première participation de 1983.

On ne peut jauger notre niveau d’enseignement que si celui-ci se frotte constamment à l’extérieur. De ce fait, on ne peut expliquer ces chiffres que par l’effondrement du niveau d’enseignement n’en déplaise aux responsables, du secteur éducatif dans son ensemble (éducation nationale et enseignement supérieur), qui affichent un optimisme démesuré. Pourtant, les résultats de ces olympiades sont réels et sans bavures. Par ailleurs, on peut distinguer encore une fois, le net avantage des pays musulmans tels que l’Iran et la Turquie par rapport à la participation Arabe. Ils ne voyagent pas pour seulement faire de la superficielle figuration mais pour concurrencer et se gratifier parmi les meilleurs.

Année

2009

1997

1993

1991

1990

1988

1987

1986

1985

1984

1983

1982

1977

Nombre de pays participants

104

82

73

56

54

49

42

37

38

34

32

30

21

Algérie

104

82

72

53

54

36

36

21

29

28

30

27

21

Maroc

74

60

40

31

36

31

23

18

24

23

25

Tunisie

77

39

45

25

19

28

30

27

29

Koweït

101

76

68

47

45

37

35

38

33

31

30

Syrie

99

Bahreïn

68

55

40

Iran

15

3

6

8

14

20

26

31

Turquie

8

25

24

24

33

27

21

30

26

-TABLEAU INDICATIF DU CLASSEMENT DE QUELQUES PAYS ARABO-MUSULMANS PAR RAPPORT AUX 13 PARTICIPATIONS ALGÉRIENNES.

LA PITOYABLE CONCLUSION

À part un quotidien national, l’information n’a été rapportée par aucune structure de l’éducation comme si on consentait à dissimuler ce résultat catastrophique sur tous les plans. On ne va pas blâmer les concurrents de cette année mais c’est la faiblesse à tout notre système éducatif à incriminer et qui montre ainsi ses limites tant décriées par de nombreux experts. Envoyer des candidats sans armes égales, c’est comme si on les expédiait à une bataille tout en sachant qu’ils seront écrasés à l’avance.

Finalement, l’Algérie est en train de payer les pots cassés de son entêtement à rester dans un système éducatif qui n’a produit que de la médiocrité. Des universités qui sont devenus des machines à ne produire que des diplômes en papier au vrai sens du terme avec un nombre dépassant largement le million d’étudiants. Du très beau bâti partout en Algérie, chaque ville possède sa propre université mais il ne s’agit malencontreusement que de murs et de blocs difficiles à combler de matière grise, l’intérieur est d’un vide décourageant. La réponse est dans l’immobilisme à ne pas trouver de solutions au monde universitaire. Des salaires des enseignants à décourager plus d’un à faire les efforts nécessaires. Un régime indemnitaire qui se laisse désirer depuis la nuit des temps. Des enseignants qui se convertissent en assurant des heures supplémentaires, des cours particuliers ou des professions extra enseignements pour subvenir à leurs besoins Ce ne sont ici que les conséquences désastreuses d’un système éducatif obsolète sous toutes ses formes.

Comment se fait-il que les 200 000 bacheliers ne peuvent faire émerger de la qualité en nous offrant que des notes nulles de 0 et 1 sur 42 aux dernières olympiades internationales des mathématiques ? On ne peut inopportunément rêver d’une meilleure issue.

Il ne faut point manquer de rappeler que pour la première fois de son histoire depuis l’indépendance, une bachelière Algérienne s’est vue décerner la mention Éloge. Il est vrai que notre lauréate a fait une grande partie des ses études au Qatar. Alors pourquoi cette majestueuse distinction ne s’est pas traduite au niveau international à Brême ? Une réponse des spécialistes de notre système éducatif s’impose plus que jamais.

Va-t-on songer à importer de France, du Canada, d’Amérique ou d’Europe, des lycéens de parents expatriés Algériens pour nous représenter aux futures olympiades comme l’équipe nationale de Football ? Doit-on indéfiniment continuer à ignorer nos lacunes et fuir en avant dans une néfaste langue de bois ?

Pourquoi n’ose-t-on pas se frotter aux compétences extérieures en dévoilant fructueusement nos contrariantes et répugnantes carences ? A perpétrer des soupirs profondément.

RÉFÉRENCE :

http://www.imo-official.org/

jeudi 8 octobre 2009

GARE À L’EXCÈS DE CONFIANCE FACE AUX GUÊPES RWANDAISES !

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Article paru dans le Quotidien d'Oran du Jeudi 8 Octobre 2009 dont le lien direct est le suivant: http://www.lequotidien-oran.com/?news=5127477

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« On ne peut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. »

À l’issue du match Zambie-Égypte de ce samedi 10 octobre 2009 qui s’achèvera vers 14h45mn, l’unique place qualificative en coupe du monde 2010 se précisera davantage dans le groupe C, l’un des 5 tickets attribués à la zone Afrique en dehors des Bafana Bafana. Quelque soit le résultat de cette confrontation au stade Konkola de Chililabombwe, le match du lendemain dimanche 11 octobre à Blida opposant les verts aux guêpes rwandaises, revêt un caractère immense pour ces éliminatoires jumelées CM-CAN où tous les matchs sont joués à couteaux tirés. Chacun des groupes ressemble à un groupe de la mort.

Les rwandais joueront leur va-tout dans cette rencontre pour tenter d’arracher le dernier billet à destination de Luanda en janvier prochain si la Zambie perdrait la veille son match crucial contre l’Égypte. Ce sera donc le dernier virage avant l’arrivée fatidique qui se jouera, comme on le constate, à l'usure. Pour franchir le premier la ligne d’arrivée, les équipes prétendantes doivent disposer d’un long souffle doublé de nerfs d’acier avec les meilleurs atouts psychologiques que tactiques.

La victoire contre le Rwanda est plus que jamais capitale en cas de match nul des égyptiens chez les chipolopolos, elle est nécessaire par un grand nombre possible de buts pour une large victoire ou d’un score étriqué des joueurs d’Oum Dounnia. Comme vous le remarquez, la situation est des plus compliquées.

LA CONCENTRATION, TOUJOURS LA CONCENTRATION

Le plus important pour les fennecs est de rester concentré sur le sujet et de ne rien négliger comme détails même infimes. La bataille se jouera sans aucun doute au niveau du mental. Le match se dessine d’abord dans les têtes avant de s’exécuter sur le terrain. L’essentiel pour l’équipe nationale est de garder la tête froide, de jouer à fond ses chances sans se tourmenter des résultats des autres prétendants, notre étoile demeure au bout des pieds de nos préférés.

J’ai assisté il y a quelques jours à un débat de l’émission L’Match qui passe chaque semaine sur Médi-Sat. Le sujet était justement le renouveau de notre équipe nationale. Les animateurs ont tous mis l’accent sur la pression qui va crescendo au fur et à mesure que les fennecs s’approcheront du but qui n’était, faut-il le souligner, même pas dans les cordes de notre équipe au départ de ces joutes qualificatives. Tous les observateurs de la balle ronde voyaient l’équipe Égyptienne ne faire qu’une bouchée de ses adversaires mais notre équipe a déjoué jusqu’à maintenant tous les pronostics, pourvu que l’aventure continue.

LA GUERRE DES NERFS

Ah cette guerre psychique ! Les Égyptiens sont des excellents maîtres dans cet art. L’année 1989 est encore vivace dans toutes les mémoires comme le révèle si bien cette semaine l’ancien entraîneur cheikh Abdelhamid Kermali dans les colonnes du journal sportif le Buteur de ce Lundi 4 octobre 2009. L’aîné des entraîneurs n’a pas oublié la pression terrible qui pesait sur les épaules de la délégation avec toutes les vexations subies, en ce 17 Novembre 1989, non seulement au Cairo International Stadium mais tout aux alentours. Nous nous remémorons encore, non sans regrets, le but litigieux marqué d’entrée à la 4ème minute du jeu par Hossam Hassan (tiens ! tiens !) entaché d’une faute avérée sur notre gardien El Hadi Larbi et sous l’oeil indécis du notoire arbitre tunisien Ali Bennaceur.

L’équipe nationale possède tous les atouts en main pour une 3ème qualification historique au détriment des pharaons en ayant la possibilité d’effacer l’affront de l’élimination de la coupe du monde de 1990 en Italie et de rééditer l’exploit de l’élimination des pharaons partis en pleurs d’Annaba le 21 juillet 2001. D’une pierre, deux coups. Depuis, les verts ne se sont jamais relevés la tête, pour dire que cette amère défaite de 1989 a été la fin d’un cycle suivie d’une longue hibernation qui dure depuis 20 printemps.

Depuis le tirage au sort en octobre 2008, l’affrontement médiatique a commencé. Ne pas trébucher dans ce piège tendu à deux doigts de l’Afrique du Sud, doit être le leitmotiv des Algériens. Le dernier match Algérie-Zambie a failli nous jouer un mauvais tour avec les déclarations fracassantes d’Henri Bernard, l'entraîneur français de l'équipe zambienne, bloquant mentalement nos protégés durant toute une mi-temps.

Souvenons-nous, les égyptiens avaient célébré leur qualification en coupe du monde avant de la commencer. Auréolé de leur titre de champion d’Afrique 2008, ils pensaient tout écraser sur leur passage. Cette arrogance leur a joué un mauvais tour. L’Algérie ne constituait, à leurs yeux, qu’un feu de paille qui commençait juste à relever un petit peu la tête. Jamais au grand jamais, ils ne pensaient être balayés par le score de 3 à 1 le 7 juin dernier à Blida. Les verts sont donc plus que jamais avertis, certes nous sommes bien placés pour aller à Johannesburg mais rien n’est encore acquis. Il faut se fier des mauvaises surprises. L’histoire footballistique mondiale est pleine d’exemples similaires avec des consternations incroyables. Il est exclu de se relâcher tant que tous les matchs ne se sont pas encore tous achevés. Le soir du 14 novembre arrive à grand pas, l’essentiel c’est d’aller sûrement et doucement, en conquérant au Caire.

LES HACKERS ENTRENT EN JEU

C’est la rentrée en la matière des hackers des deux côtés Égyptiens puis Algériens. Ce sont les pirates d’un temps nouveau d’entrer dans cette bataille psychologique et tendue pour ceux qui possèdent des nerfs à fleurs de peau. Le combat a franchi une étape supplémentaire au niveau des forums de discussion sur Internet. Cet assaut par claviers interposés, a été au départ provoqué par les Égyptiens.

En effet, les nouvelles de la toile nous ont rapportés ces jours-ci des infos pas réjouissantes du tout. Comme l’a diffusée la une du journal l’expression de mardi 29 septembre 2009, les pirates informaticiens égyptiens ont d’abord entamé les hostilités en s’attaquant aux forums de discussion des sites Internet Algériens dont le contenu des commentaires était favorable aux verts et blancs. Ils ne sont pas relâchés à ce niveau. Ils ont poursuivi sur leur lancée en bloquant le site d’Echoroukonline qui rappelons-le est l’un des sponsors officiels de notre équipe nationale de football. De plus, ils ne sont pas privés de hanter le site de la télévision Algérienne.

La riposte des hackers Algériens a été très forte en passant à un autre phase, allant défier les sites du journal Al-Ahram, de la présidence et du ministère de la défense égyptiens ! Rien que ça ! Les choses se sont ensuite heureusement calmées, les hackers des deux bords ont signé, semble-t-il, un acte de non agression souricière par un arrêt des inimitiés selon un code propre à leur langage.

Il ne faut surtout pas s’enorgueillir de ces exploits néfastes qui ne font absolument pas honneur à leurs auteurs. Un simple match de football doit rester dans son cadre sportif comme les européens nous le montrent chaque week-end.

SVP, PAS DE FACILITÉS : MÉDITER LA DERNIÈRE LEÇON SÉTIFIENNE

Le staff de l’équipe nationale est quelque peu tombé dans la facilité en déclarant à la presse que les égyptiens sont morts avant terme et qu’ils iraient le 14 Novembre 2009 au Caire en simples touristes pour aller visiter les pyramides de Djizeh. Des déclarations de ce genre sont à éviter afin ne pas tomber dans la facilité et la polémique. Des discours de ce type vont certainement réveiller les vieux démons en titillant l’orgueil et l’amour propre des égyptiens. Les responsables du football Algériens doivent mesurer leurs paroles, des interviews pareilles peuvent démobiliser nos joueurs. Une déconcentration qui pourrait être fatale au décompte final. Le plus dur reste à accomplir. Il faut surtout savoir rester retenu et humble en respectant les adversaires même les plus petits. On sait ce qu’est advenu à Goliath. De leur côté, les médias égyptiens sont en train de faire endormir les Algériens en publiant des sondages des lecteurs égyptiens du genre 55%-45% de chances de qualification en faveur des Algériens.

Par contre, la dernière déclaration, dans le site de YallaKora, de Mohamed Aboutrika pourtant réservé en sensations mais cette fois-ci, il s’est emporté contrairement à son habitude avec cet entretien enflammé : «L’équipe d’Algérie est très faible, elle ne mérite pas de se qualifier au détriment de l’Egypte» !. Il montre tout le désarroi et la nervosité de la star égyptienne et des ses coéquipiers. Peut-être ne serait-il qu’un leurre ou une dernière carte à jouer, toujours est-il que la prudence des nôtres doit être de mise.

Le match décisif contre le Rwanda est à prendre avec l’extrême sérieux. La leçon de l’entente de Sétif contre le club l’Égyptien ENPPI du 19 septembre dernier, en coupe de la confédération africaine, est à méditer et l’utiliser à profit. L’excès de confiance de l’équipe d’Ain El Fouara, qui visait un petit match nul, se retrouvait, en un peu de temps, mené au score de 3 à 0. L’ESS ne réduisait la marque qu’à la fin. Elle s’est qualifiée qu’in extremis grâce au goal-average départageant les 4 équipes classés tous ex-æquo. On a vu comment les égyptiens se transcendent lorsqu’ils sont dos au mur et acculés à ramener les 3 points à la maison. L’ESS serait maintenant en train de larmoyer si le match s’était joué au finish en égypte.

Il faut être vigilant avec la hargne de vaincre des pharaons. Le dernier match Egypte-Italie en coupe du monde des moins de 20 ans (U-20) du 1er octobre 2009 au stade du Caire devant 70 000 spectateurs, l’a entièrement confirmé. Alors, faisons gaffe !

Imitons les jeunes du Costa Rica qui se comportaient comme des chevronnés contre leurs homologues égyptiens en huitième de finale de la CM des moins de 20 ans qui s’est déroulé ce mardi 6 octobre. Ils ont disposé des pharaons juniors par 2 à 0 dans le fameux stade du Caire devant 100 000 spectateurs médusés grâce à la maîtrise du jeu et le sang-froid des latino-américains.

LES RÈGLES DE LA FIFA SONT DES PLUS IMPLACABLES

Les fans Égyptiens se trompent énormément en attendant de pied ferme les Algériens le 14 Novembre 2009 au Cairo stadium international. Nous ne sommes plus en 1989 et les règles de la FIFA ont radicalement changé et ne sont plus les mêmes, elles sont de plus en plus strictes et rigoureuses. Les conditions de sécurité sont des plus sévères, le contact avec les visiteurs est plus civilisé d’il y a 20 ans. De plus, l’équipe visiteuse n’a plus à craindre des pressions extra sportifs comme jadis. Elle est très protégée pour ramener les 3 points de l’extérieur, elle n’a qu’à faire valoir ses qualités techniques, tactiques et psychologiques. En outre, l’arbitrage et l’environnement africains ont profondément changé par rapport aux années 70 et 80. Un simple mauvais geste des locaux est sanctionné de manière extrême par la FIFA.

Qu’elle semble éloignée l’année 1973 et le 9 du mois de décembre où l’équipe marocaine menée par le capitaine Ahmed Fares (Ballon d’or africain en 1976), avait subi le calvaire et la périlleuse pression à Khinshasa au ex-Zaïre du temps du maréchal Mobutu (actuellement République Démocratique du Congo) avec des supporteurs dansant et chantant sur les bords du terrain, plus proches que les ramasseurs de balle comme dans un terrain vague et sans oublier la partialité de l'arbitre ghanéen Major Lamptey qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque !

LES PROS, LA FORCE TRANQUILLE DE L’EN

L’entraîneur national Rabah Saadane vient de convoquer 22 joueurs retenus pour disputer cet avant dernier match déterminant contre le Rwanda. Sur cette liste, le coach a écarté 4 joueurs locaux au profit de 2 nouveaux joueurs profs en l’occurrence Hassen Yebda, le néo-joueur de l’équipe anglaise de Portsmouth. Le second joueur appelé en renfort est Djamel Abdoune, le sociétaire du club de seconde division Française le FC Nantes.

L’élimination exclusive des joueurs locaux montre à quel point le championnat national est faible où chaque semaine apporte son lot de matchs joués à huis clos. Ainsi, ses acteurs ne peuvent prétendre jouer un match de qualification en coupe du monde à l’exception de quelques oiseaux exceptionnels quoique l’on compte Khaled Lemouchia qui jouait dans la région lyonnaise avant d’atterrir dans les parages d’Ain El Fouara. Environ 70% de l’effectif évoluent donc hors des frontières, ce pourcentage croît lorsqu’on sait que sur les 7 joueurs du cru, plus de la moitié occupe les bancs des tribunes. Encore et beaucoup de pain sur la planche, souhaitons que ce renouveau ferait des envieux au niveau national pour se hisser à la hauteur de l’événement en lâchant ce sport aux mains de véritables gestionnaires et de sportifs soucieux de progrès et de prouesse.

PRIMES DE NORMES CONVENTIONNELLES

Le président de la FAF Mohamed Raourara, a annoncé dans le journal Echourouk du dimanche 27 septembre que la prime des joueurs internationaux sera double par rapport à ce qui était fixé au départ. La prime finale s’élèvera désormais à 200 000 Euros équivalents à 2 milliards de nos centimes en cas de qualification à la coupe du monde 2010. Une consolation quand même, tous les joueurs non retenus, ayant participé aux qualifications, seront tous récompensés de la même façon en percevant la même indemnité que les joueurs sélectionnés.

Comme on le dit assez souvent, l’argent est le nerf de la guerre. Sans moyens matériels et financiers, aucune équipe ne peut aller loin dans le rendement et la performance.

Une politique qui devait être appliquée dans tous les domaines, de la base jusqu’au sommet de la hiérarchie en passant par l’industrie, l’éducation et la santé sans oublier le reste. Que le football nous sert admirablement d’exemple dans la gestion quotidienne pour espérer percer un jour le rempart de l’essor économique, social et technologique et du développement en général.

En attendant que ces voeux soient exaucés un jour, la fièvre du dimanche soir a déjà commencé à monter dans toutes les rues d’Algérie avec les drapeaux vert, blanc, rouge, suspendus sur les façades des maisons, des rues et des locaux commerciaux. Des gestes synonymes de forts symboles d’appartenance des jeunes, adultes et vieux à cette patrie. Souhaitons que la délivrance des supporters sera au rendez-vous dès dimanche soir au coup de sifflet final de l’arbitre guinéen Yakhouba KEITA.

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