mercredi 20 avril 2011

Quelles limites pour les révolutions arabes ?

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Article paru sur le Quotidien d'Oran du Jeudi 21 Avril 2011 que vous pouvez consulter également sur les liens suivants:
- en format pdf: http://fr.calameo.com/read/000370446de6bab16ac6d
- en format pdf zippé: http://www.lequotidien-oran.com/pdfs/21042011.zip
- en format html:http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5152098

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Je me suis toujours demandé quelles seraient les réactions de quelqu’un qui serait tombé dans un coma profond depuis le début du mois de janvier dernier et qui se réveillerait miraculeusement ces jours-ci ? Sans doute qu’il ne pourrait jamais y croire aux évènements survenus pendant l’absence de sa mémoire. Il serait retourné dans les pommes pour ne plus revenir.
Il recevrait un autre choc terrible peut-être beaucoup plus par les fortes émotions de plaisir qu’il sentirait par le départ désespérant des systèmes en place. Lui qui n’a jamais cru à des soulèvements de la rue arabe qui sont devenus ces quatre derniers mois l’attraction numéro un du monde mis à part l’intermède du Tsunami du Japon, l’interventionnisme de la France en Côte d’Ivoire et la pollution de la révolution Libyenne par Bernard Henry Levy and Co.
Si Benali et Moubarak avaient réagi à temps aux revendications des citoyens qui étaient au départ totalement minimes et sommaires, les manifestations ne se seraient peut-être pas transformées en révolutions grandeur nature, relayées et amplifiées à la célérité de la lumière par les médias et le Net. Mais le destin a voulu autrement. Il existe des causes à chaque effet.
Des révolutions qui sont en train de tout balayer devant elles. Elles semblent ne pas connaître pour le moment aucunes limites ni essoufflements quelconques. Chaque jour apporte son lot de surprises et les peurs dépassées. Comme un château de cartes, les tabous sont en train de tomber les uns après les autres. La théorie des dominos se poursuit allègrement à l’intérieur des régimes décapités seulement de leur tête. Le comble, c’est que les révolutions tunisienne et égyptienne se font maintenant de la concurrence. Plus forte que moi, tu meurs !
Rien ne peut arrêter leur course-poursuite. Elles jouent contre la montre en voulant forcer le destin. Elles veulent dépasser les frontières de l’inimaginable. Elles poussent vers l’extrême et acculent ses adversaires vers les tranchées les plus exiguës. Elles ne veulent rien lâcher de la proie qui se trouve maintenant entre leurs mains. Elles savent que l’occasion ne se représenterait plus. Cela fait des décennies qu’elles attendent cette opportunité rare dans les annales.
L’effet d’entraînement joue aussi en leur faveur. En un temps assez court, il faut reconnaître que les citoyens de ces deux pays forgent le respect de tous leurs frères et voisins. Ils sont devenues un modèle à copier dans le cas où les régimes en place s’entêtent et oublient de gouverner convenablement et dignement des peuples imprévisibles qui peuvent se retourner en des laps de temps, en demandant des comptes à rendre à leurs actuels gouvernants.
Mais ces deux ex-présidents ont voulu avoir la main sur tout ce qui bouge, entretenus par leur orgueil sans bornes et applaudis à tout rompre par les thuriféraires de tous bords devant les fortes pressions étouffées de leur populace.
Si, il y a quelques mois, quelqu’un avait pensé présenter Moubarak à la justice, il aurait été traité de fou, d’un imaginaire floué par ses hallucinations. Mais il y a un commencement à tout. La nouvelle est tombée, la semaine précédente, tel un couperet sur les rédactions de presse et sur la toile. Le président déchu et ses deux enfants sont poursuivis par la justice du pays qui a retrouvé toutes ses couleurs. Lorsque la justice exerce ses réelles prérogatives, elle peut changer le pays en un quart de tour et rendre la confiance perdue à cette institution nécessaire à tout état de droit.
Subitement, on a découvert la puissance juridique d’un juge qui peut interpeller n’importe quel citoyen qui se croirait être au dessus de la loi. Personne ne peut se permettre de l’instrumentaliser à sa guise et selon ses visées politiques et sociales. En quelque sorte, des émules de Omar El Haq qui surgissent allègrement un peu partout dans la cité. Ceci ne pourrait produire que de l’espoir dans le monde arabe.
Tout le monde au-dessous de la loi. Personne ne pourrait échapper à son jugement même si on a été un jour pharaon. Les deux fils qui faisaient la pluie et le beau temps aux pays des pyramides sont rappelés aux ordres et aux arrêts comme de vulgaires bandits. Des anciens ministres et barons des anciennes républiques, si on l’ose les qualifier ainsi, sont menottés et ramenés en prison, pas dans des luxurieuses voitures mais en camions à la limite de la décence dus à leurs antécédents rangs. Et ce n’est que justice ! Dans le cas où des charges seront retenues contre eux.
Franchement, les ex-rois des ex-monarchies républicaines font pitié à voir. Ils sont la honte de l’histoire qui s’avère finalement intraitable. Ils ont totalement failli à leur mission pour laquelle ils étaient désignés par cette sortie déshonorante. Et c’est ce que l’histoire retiendrait de leur passage.
On croit songer par ce qui est train de se passer dans Oum Dounia et dans la petite Tunisie qui n’en finit pas de nous prodiguer l’exemple. Quoiqu’on dise sur les éventuelles manipulations occidentales, Il s’agit ici de terrains propices aux révoltes à cause des murs de silence imposés aux masses. Au moment où on pensait que les peuples se seraient endormis pour l’éternité, intoxiqués pour de bon, voilà qu’ils nous assènent le contraire de ce que prévoyaient les experts les plus chevronnés. Une leçon qui marquerait, sans aucun doute, d’une pierre blanche l’histoire du monde arabe, depuis son indépendance du joug colonial, mais à condition que les aspirations venaient par bonheur à se réaliser.
Ce qui fait rire le plus, c’est que certains pensent que disqualifier un ancien président était considéré comme déshonorer un pays. C’est ce qu’on appelle assimiler l’état à une personne. Ce fait unique dans les mémoires du monde arabe va permettre également d’effacer ce dédoublement de personnalité de l’état.
Lorsque la machine se met en branle, rien ne pourrait l’arrêter. On ne peut pas stopper l’histoire par des paroles lancées dans l’air et des promesses qui ne seraient jamais tenues. Mis à part le scénario catastrophe de la Libye qui sombre terriblement dans une guerre fratricide, le Yémen et la Syrie semblent suivre les pas de leurs aînés sous les coups de boutoir pacifistes des manifestants.
Mais les adversaires aux changements et à l’émancipation de la plèbe en de véritables citoyens guettent le moindre faux pas pour se maintenir plus forts au sommet et plus répressifs que jamais. Peut-on contenir la roue qui broie tout sur son passage ? Est-ce qu’elle a atteint sa vitesse de croisière ? C’est toute la question que tout le monde ne cesse de se poser.
Pour ceux dont le tour n’est pas survenu, ils feintent de bouger pour ne pas être pris dans l’engrenage de cette nouvelle destinée. Mais jusqu’à quand ? Le temps n’a pas de limites. Une nouvelle république peut naître fatalement aujourd’hui comme demain. C’est un phénomène naturel dont toutes les forces du mal ne peuvent le vaincre. C’est un passage obligé qui ne peut naître à vide.
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mercredi 6 avril 2011

Égypte-Algérie: La révolution est passée par là

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Article paru sur le Quotidien d'Oran du Jeudi 07 Avril 2011 que vous consultez également sur les liens suivants:
- en format pdf: http://fr.calameo.com/read/000370446ca4c79a588e5
- en format pdf zippé: http://www.lequotidien-oran.com/pdfs/07042011.zip
- en format html: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5151490

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En lisant les commentaires parus dans les colonnes du quotidien sportif le buteur dans son édition du 1er Avril dernier (1), j’ai cru au départ qu’il s’agissait d’un canular en ce jour célèbre pour son poisson légendaire.
Mais lorsqu’en scrutant la vidéo sur le site de YouTube (2), je n’ai pas cru mes yeux en écoutant les aveux de Hamada Chadi, l’ancien directeur des relations extérieures au sein de la fédération égyptienne de football ainsi que ceux du gardien de but d’un pensionnaire de la première division de Football de l’équipe d’El-Gouna en l’occurrence Fadjr Abdelmouncif.
Ils ne sont pas allés par quatre chemins pour accuser l’indéboulonnable président de la fédération égyptienne de football Samir Zaher. Ils ont chargé ce dernier vestige de l’ancien régime de tous les maux et qui a été la cause principale de la rupture entre deux peuples frères et de la détérioration des relations entre les deux pays qu’aucune chose sur terre ne pouvait les séparer surtout pas un match de football qui a fait couler beaucoup d’encore. Nous étions devenus la risée du monde en faisant la une de plusieurs manchettes à travers le monde durant plusieurs semaines, faisant le rapprochement avec les antécédentes guerres de football ayant marqué la triste histoire de la balle ronde.
Au cours de l’émission sportive de la chaîne Modern Sport animée par l’ancien international gardien de but Ahmed Shobeir, Hamada Chadi a en outre étayé ses dires envers les anciens dirigeants politiques et a en particulier cité l’injonction et le brouillage d’Alae Moubarak, fils aîné de l’ancien président égyptien, qui avait allumé la mèche et soufflé sur les braises en alimentant et amplifiant la tension entre les deux pays frères au soir du fameux 18 Novembre. C’est en qualité de propriété privée que le fiston intervenait sur les ondes des télévisions de son pays telles que Dream, Elhayat ou Mehwar pour sortir du néant et insulter un pays considéré jusque là identiquement à un pays frère. Il se foutait éperdument des risques qu’il encourait aux intérêts égyptiens en Algérie.
Le présentateur de l’émission Ahmed Shobeir qui a été le premier à avair évoqué les faits quelques semaines après le coup prémédité le 12 Novembre 2009 contre la délégation Algérienne immédiatement après son arrivée sur le sol égyptien, a avoué au cours de la même émission qu’il avait été menacé de mort s’il osait aller trop loin dans cette affaire. Il avait subi toutes les pressions inimaginables des autorités avant que la vérité éclate et rattrape tous les rebus de la république « baltaguère » pour reprendre l’expression de notre ami Ahmed Saïfi Benziane.
N’importe quel algérien ne pouvait être insensible aux appels de la jeunesse égyptienne qui nous a éblouis ces temps-ci par ses prises de position et de la lucidité de ses actes. Il aurait eu le corps traversé par la chair de poules et les larmes aux yeux en écoutant ces confessions extirpées par la formidable révolution des jeunes égyptiens dont les propos sortent directement du fond de leur cœur, pleins de bonté, de fraternité, de solidarité, sans aucune arrière pensée. Ceux de la raison et du bon sens et non ceux qui sortent des laboratoires occultes, de l’hypocrisie, des calculs politiciens au gré de l’humeur du chef et de sa progéniture.
C’est l’harmonie pure d’un peuple frère d’abord avec lui-même et des retrouvailles naturelles avec son frère algérien qu’il n’aurait jamais boycotté si ce ne sont pas ces aventuriers personnages maintenus par la force et le sang à la tête d’un pays qui méritait nettement mieux.
Ces jeunes, qui honorent aujourd’hui leur pays et la nation arabe, n’en sortent que grandis par leur geste que l’on peut vraiment qualifier de symbole et un étalon pur de la civilisation. Ils réconcilient l’Égypte avec son esprit de moteur naturel de la nation arabe, du grand frère qui sait pardonner et également sait anticiper et demander la clémence à ses frères lorsqu’il en est responsable d’une faute envers ses semblables. L’esprit hautain du pharaon dont lequel il s’était fait captif par l’ancien régime le faisait éloigner et exécrer par ses pairs de lait et de sang.
Les potentialités de ce peuple qui étaient au service d’une famille, ne peuvent que rayonner maintenant tel un flambeau sur l’ensemble de la région du Moyen Orient et sur les rives de la méditerranée, maintenant qu’il est libéré de sa tutelle et du tutorat dans lequel il végétait. Ces jeunes ont donné une extraordinaire leçon aux ex-dirigeants et en montrent le réel chemin que doivent emprunter les futurs gouvernants pour satisfaire pleinement les aspirations énormes en attente du peuple, il est vrai sevré par une terrible abstinence qui n’a que trop duré.
C’est tout à fait normal et logique qu’aussitôt après les incidents du match Zamalek-Club Africain, le premier ministre égyptien Essam Charaf a contacté ses homologues tunisiens et leur a présenté ses excuses les plus sincères. Il n’a pas attendu qu’on lui fasse signe de haut pour le faire ou de s’abstenir en affichant un profil des plus bas comme ce fût le cas pour le sbire Samir Zaher à l’époque où ses protecteurs utilisaient des méthodes dignes de voyous pour faire hériter le fauteuil à l’enfant prodigue que l’Égypte attendait depuis longtemps comme si elle était devenue subitement stérile.
Le nouveau premier ministre, qui puise sa force des jeunes de la place Tahrir qui l’ont imposé pour assurer la transition, ne peut que les représenter fidèlement. Il dispose de la légitimité populaire qui le rend crédible jusqu’à ce que la volonté populaire en décide autrement.
Ce sont les règles du jeu dont doivent se conformer les grands de ce monde qui ne peuvent plus dicter la politique à suivre aux pays qui respectent ces préceptes dont les occidentaux en raffolaient en les adoptant comme leur cheval de bataille. Ils ne cessaient de vanter les mérites du petit état sioniste d’Israël, la seule démocratie de la région du Grand Moyen Orient comme ils se plaisaient à le lancer à la face de l’ogre du monde arabe.
L’avenir nous montrera les réelles intentions inavouées de ces puissances utilisant à leur guise le conseil de sécurité dont la tournure des événements en Libye laisse présager des tournures de mauvais augure par leurs interventions sur le terrain afin d’étouffer toute tentative ne rentrant pas dans leurs plans à l’irakienne.
Au soir du Dimanche 3 Avril passé (3), ces jeunes de la place Tahrir sont allés spontanément formuler leurs regrets de vives voix et exprimer leur pardon au peuple algérien à haute cadence sous les fenêtres de l’ambassade d’Algérie au Caire, presque une année et demie après les faits regrettables restés jusque là sans aucune excuse malgré que quelques langues s’étaient déliées.
Cette spontanéité des femmes et des hommes égyptiens désormais libres ne ressemble en rien à celle du parti unique du président chassé et qui ordonnait comme bon lui semble n’importe quelle marche « spontanée » favorable à ses diagrammes ou défavorable à un projet adverse et aux partis, mis sous l’entonnoir, de ce qu’il en restait de son opposition.
Les jeunes égyptiens ont même scandé des « One Two Three, Viva l’Algérie ! » au quartier de Zamalek en plein centre du Caire en face de la représentation algérienne. Cela faisait vraiment plaisir à les entendre. Rappelons qu’au lendemain de la double confrontation footballistique de Novembre 2009, ce même lieu a failli être mis à feu et à sac par les « baltagias » de l’ancien système, montés à bloc, rassemblés « spontanément » sur ordre et soutenus par la propagande locale digne d’un pays sous-développé culturellement. Comme quoi il y a une justice divine et en un temps record a mis à nu toutes les visées des anciens occupants de l’Égypte.
Les algériens n’ont-ils pas accueillis admirablement leurs frères égyptiens qui ont fui la Libye à travers nos frontières ? Ces derniers appréhendaient beaucoup leur passage en territoire algérien mais vite dissipé et soulagé à la vue de l’accueil que leur réservaient leurs frères algériens. Ils ont aussi versé des larmes chaudes pleines d’émotions. Les sources du mal ne peuvent ainsi séparer longtemps deux parties d’un même corps.
Les jeunes révolutionnaires d’Oum Dounia sont également allés promptement à l’ambassade de Tunisie pour exprimer les mêmes repentirs suite à un match entre le Club du Zamalek du Caire et du Club Africain de Tunis du Week-end précédent. D’après les témoignages sur la toile de certains responsables sportifs, ce sont d’anciens nostalgiques et résidus de Alae et Djamel qui sont les protagonistes du retour en arrière. Ils rêvent toujours de revenir à leurs privilèges pharaoniques d’avant le 25 Janvier 2011. Malheureusement c’en est trop tard pour eux, la tentative a échoué sur le fil. La révolution est déjà passée par là.
Les fortes sensations de vibration ne cessaient de vous envahir tout le buste et titiller tous vos sens. Les manifestations ambitionnent d’une réelle unité arabe contrairement à celle de l’immobilisme et du déshonneur au moment où nos frères palestiniens subissent tous les jours les affres de la politique raciste de l’état sioniste.
A l’orée de cette révolution, il ne se trouve pas un citoyen arabe qui ne souhaite pas que les relations arabo-arabes sortent du carcan actuel et deviennent exemplaires à l’image de celles qui guident les pays de l’Europe où toutes les frontières sont bannies à jamais, chose impensable après qu’ils se sont fait la guerre il y a une soixantaine d’années seulement et que rien ne les associait au départ en commençant par la langue sauf leur volonté de mettre un terme à leur désunion.
Ils ne sont sortis que plus forts et consolidés par cette union. Le Portugal et l’Espagne qui étaient dans les années 70 fournisseurs d’émigrés à l’ancienne Allemagne Fédérale et à la France, ne le sont plus actuellement. Ce que les pays arabes n’ont pas concrétisé, au contraire certains de ses membres ont imposé des visas d’entrée en limitant au compte-gouttes ou en fermant tous les espaces.
Une fois que tous les malentendus préfabriqués sous l’ancien règne soient disparus à jamais et dont les valeureux jeunes égyptiens ne voulaient absolument pas devenir des sujets, l’horizon ne peut qu’être que plus clair et visible.
Maintenant que la révolution égyptienne est à son stade de reconstruction, je ne pense qu’un seul Algérien n’ait pas vibré au rythme de ces jeunes de « Maidane Ettahrir ». En 18 jours, ils ont vu toutes les couleurs principalement les célèbres baltagias montant sur des chameaux s’attaquant aux jeunes qui manipulent merveilleusement le clavier contrairement aux autres maniant le sabre avec adresse. Deux contradictions face à face. On connait la suite du résultat final.
Nous avons vécus toutes les étapes difficiles, presque heure par heure, parfois minute par minute toutes les péripéties. On ne dormait que vers les 2 heures du matin pour se lever tôt le lendemain pour suivre infatigablement les moments intenses du plus grand feuilleton égyptien en grandeur nature et en direct live que l’Égypte moderne a créé.
Cette révolution restera à jamais gravée dans nos mémoires comme celle de nos frères tunisiens. Elle a marqué de ses empreintes l’histoire, ce serait sans aucun doute un tournant important pour la suite des évènements. Elle a donné beaucoup d’espoir et rendu la dignité à cette nation arabe qui piétine, freinée sans cesse dans son élan, ralentie dans son effort, retardée dans son développement, blessée dans son orgueil après plus d’un demi-siècle de son indépendance du joug de l’envahisseur occidental. Laissée à la traîne, elle n’a que trop attendu son heure qui sonne maintenant de plus en plus fort pour son véritable départ afin de rattraper son retard et combler ses lacunes de l’éducation, de l’économie, du développement et du progrès.
Références :
1) http://www.lebuteur.com/en/actualites/les-aveux-des-egyptiens-sur-le-caillassage-du-bus-algerien#ixzz1IaneXT00

2) http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=hysCjU9FGNw#at=35

3) http://www.youtube.com/watch?v=O64Bp8yDAeQ&feature=player_embedded

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