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Article à paraître sur le quotidien d'Oran du jeudi 5 décembre 2013:
En format pdf zippé:http://www.lequotidien-oran.com/pdfs/05122013.zip
En format html: http://www.lequotidien-oran.com/?news=5191251
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Lu sur le blog de Michel Collon de retour vers
son pays la Belgique à la suite de sa première visite de l’Algérie où il était
un des invités du 18ème Salon International du Livre d’Alger, les impressions
de celui qui affirme que l’Algérie a joué un grand rôle au point de départ de ses
engagements [1].
Il écrit notamment dans ce papier qu’il avait
eu de la chance en rencontrant deux « porteurs de valises » belges
solidaires qui aidaient le FLN et la libération face à la répression de la France
coloniale. Ses amis de l’Algérie résistante lui avaient alors recommandé le
bouleversant petit livre d’Henri Alleg, « La Question », qui
décrivait tout en dénonçant la torture pratiquée systématiquement en Algérie
par l’armée coloniale. Il était même devenu par la suite un ami avec qui il
avait animé différents conférences et des formations sur les mêmes thèmes. Ce livre lui était donc d’un véritable déclic,
comme il l’atteste dans cet article, dans sa vie militante ultérieure en
changeant radicalement de cap, lui qui est issu d’une bourgeoise famille
bruxelloise et néanmoins pro-israélienne au moment de la guerre de libération nationale.
En 2008, dans l’émission « Ce soir ou jamais » de la chaine publique
française France [2], il n’hésite pas de traiter l’état sioniste, d’état le
plus raciste au monde.
Ceci pour l’introduction. Je pense que beaucoup
d’Algériens connaissent Michel Collon qui est une des figures les plus en vue
dans le monde, principalement dans l’espace francophone, dans sa lutte contre
l’empire colonial et impérialiste. Le site Wikipedia [3] donne un aperçu sur
cet homme dont son actuel combat est envers les médias-mensonges de l’occident
qui utilisent toute leur propagande pour justifier leur entrée en guerre dans
une coalition contre un pays qui dérange leur dessein expansionniste et son
expropriation de ses richesses naturelles (les derniers en date : Irak,
Libye, etc…). Il met à nu la désinformation au profit de la guerre qui
diabolise l’adversaire avant de l’achever par les armes de destructions
massives, chères à ces néo-colonialistes. Cette stratégie médiatique doit
étouffer toutes les voies discordantes pour ne laisser diffuser que la loi
du plus fort.
Dans l’émission phare du journaliste Frédéric Taddeï
[4], sur France 3, presque le seul espace où il est le plus souvent invité, il
lance cette pénible phrase qui a défrayé la chronique en son temps en déclarant
que l’Algérie serait la prochaine cible évidente et naturelle de l’occident et
son bras armé l’Otan. Notre pays serait donc dans le collimateur de ces
puissances comme il l’a d’ailleurs affirmé avec arguments à l’appui dans le
journal algérien « La Nouvelle République » [5].
Ce qui est intéressant de savoir, c’est comment
se prémunir de telles guerres pour les pays visés. Michel Collon, qui est un
ami de plus de 50 ans de l’Algérie, ne veut pas se comporter comme un donneur
de leçons en seulement quelques jours de présence dans notre pays mais ne va
pas par plusieurs chemins pour expliquer ses quatre vérités . « C’est
aux algériens de trouver les solutions aux problèmes graves de leur pays ».
S’il a rajouté l’adjectif « graves » aux problèmes
multidimensionnels dans lesquels se débat l’Algérie depuis son indépendance
chèrement acquise, c’est certainement
pour mettre en garde nos gouvernants actuels en laissant ces problèmes en leur
état actuel et qui hypothèquent indéniablement son avenir proche. On a l’obligation
et le devoir de les solutionner pour relever les énormes défis qui nous guettent
à quelques mètres de nos frontières très fragilisées depuis que les révolutions
dites arabes ainsi que les événements du Mali se font entendre.
Jugez-en plutôt puisque nous sommes à la
croisée des chemins, à la porte d’élections présidentielles qui sont entourées du flou le plus total pendant
que les puissances de l’Otan jouent à échec et mat en observant minutieusement
chacun de nos pas. Un seul accroc et les voilà voler à notre
« secours ». Le loup ne sortirait ainsi plus jamais de la bergère.
Pour finaliser ce petit papier, je n’ai pas
trouvé meilleure conclusion que ces lignes de l’article de l’ami de l’Algérie
Michel Collon qui sonnent comme un testament laissé à son départ de l’Algérie
dont on sent, à travers ses conseils, qu’il ne lui veut pour la postérité que
la liberté, l’indépendance totale, le développement et la prospérité. Espérons
que ces phrases lourdes de sens tomberaient sur des oreilles attentives de
patriotes jaloux de l’indépendance de
l’Algérie une et indivisible qui survivrait aux passages des hommes.
« De tout cela ressortent deux
principes, il me semble :
1. Un pays
ne pourra être fort et repousser les agressions que s’il s’appuie sur son
peuple, s’il mobilise toute la population. Développer la justice sociale et la
démocratie, la participation maximum de chacun, c’est l’arme suprême qui a
permis à Hugo Chavez et Evo Morales notamment de vaincre les coups d’Etat, les
menaces de sécessions, les opérations de déstabilisation, les tentatives de
corruption. Se battre pour cela est la tâche des Algériens et de personne
d’autre.
2. Quels
que soient les problèmes et défauts d’un pays, jamais les USA, la France et
compagnie ne sont la solution. Tout ce qui les intéresse, c’est faire main
basse sur le pétrole, le gaz, les richesses en général. Ils ne sont pas la
solution, ils sont le problème. Regardez l’Irak, la Libye, la Syrie, la
Palestine !
C’est pourquoi résoudre les problèmes de
justice sociale et de démocratie, combattre la bureaucratie et la corruption ne
pourra réussir qu’en défendant bec et ongles la souveraineté de son pays face
aux grandes puissances qui sont toujours coloniales. Et en s’unissant avec les
peuples voisins afin de créer des alliances régionales solidaires qui
permettent de résister ensemble. Donc, on se demandera toujours : qui
cherche à diviser le Maghreb, quels intérêts se cachent derrière ces querelles
provoquées ? ».
C’est à lire, à relire et à méditer
religieusement.
Références:
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